Le face à face final le plus célèbre de Hollywood. As time goes by...
Synopsis:
Pendant la seconde Guerre Mondiale, de nombreuses personnes tentent de fuir l'oppression allemande. Pour cela une seule solution : fuir vers les États-Unis, terre des libertés. Pour ne pas se faire capturer par les nazis en fuyant, il n'y a qu'une solution : se rendre à Casablanca (France Libre) pour prendre l'avion en direction de Lisbonne, et de là se rendre vers les États-Unis. Mais, à Casablanca, il est très difficile d'obtenir des laissez-passer pour le Portugal, vendus à prix d'or par le capitaine Renaud, chef de la police française de Vichy dans la ville. Cependant, on peut obtenir des laissez-passer de façon illégale mais moins chère. Beaucoup de ces trafics ont lieu au café américain de Rick, un homme cynique qui laisse se dérouler les ventes mais n'y prend nullement part. Un jour Rick se retrouve par hasard en possession de laissez-passer. Ceux ci sont destinés entre autre à une jeune femme, Ilsa Lund, que Rick ne connaît que trop bien...
Mon Avis:
Bienvenue à Casablanca, ville de rêves et de... Cinéma. Il a beau avoir été tourné au début des années 40, ce film n'a pas pris une seule ride ! Je l'ai découvert cette année et à aucun moment je ne me suis dit que c'était vieillot.
Le scénario est d'une richesse incroyable, ne se concentrant pas seulement sur les rôles principaux, mais en laissant la part belle aux seconds rôles.Les acteurs quant à eux sont impressionnants. Humphrey Bogart joue Rick avec une justesse incroyable. Il suffit de voir son regard rempli de désillusion, de tristesse et d'ironie pour comprendre. Quant à Ingrid Bergman, son talent n'a d'égale que sa beauté (et elle est vraiment belle). Il faut également citer le fameux As time goes by, cette chanson qui a envouté des générations.
Le réalisateur offre une vision de la guerre, non dénuée d'humour, et la présente, certes, comme ravageuse, mais laisse une lueur d'espoir percer à la fin du film (qui a été tourné avant la fin de la guerre).
Un film cultissime, avoir et à revoir indéfiniment.
Ma scène culte:
Je trouve très forte la scène où tous les clients du café de Rick se mettent à chanter la Marseillaise pour faire face aux allemands qui se sont mis à beugler leur chanson. Quand on est uni, une simple chanson peut destabiliser les plus forts. Mais je serais injuste si je ne parlais pas des répliques cultes telles "He's lookin' at you kid", "Play it for me Sam", "This could be the beginning of a beautiful frienship"...