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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 21:31

L'enfermement dans la ville va rapprocher les personnages, et les dévoiler tout à fait.

Synopsis:

Joe Burdett est arrêté pour meurtre par John T. Chance, shérif de Rio Bravo. Ce dernier attand l'arrivée du prévôt de justice qui doit l'emmener dans une prison fédérale. Rien de bien problématique à première vue... Cependant, le frère de l'assassin a encerclé la ville avec ses sbires, et surveille les moindres faits et gestes de tout le monde. Nul doute qu'ils veulent libérer Joe. Le shérif doit leur résister, mais il n'a que deux acolytes : Dude, un ivrogne, et Stumpy un infirme.

Mon avis:

Rio Bravo est considéré, à juste titre, comme un classique, non seulement du western, mais du Cinéma en général. C'est qu'il possède ce qu'il faut de scènes inoubliables (l'attaque de la ferme à grand renfort de dynamites), de dialogues marquants, de figures mythiques (que l'on aime ou pas il faut avouer que John Wayne en shérif, on ne fait pas mieux).

On peut commencer par aborder Rio Bravo par sa simplicité. En effet, le scénario peut sembler franchement basique (en gros, il s'agit d'un siège). Cependant, Howard Hawks ne s'attarde pas tant sur cette trame principale, que sur ce qu'il peut faire autour. On suit plus la façon dont le siège marque les personnages, et les fait évoluer que la façon dont il se déroule. Chacun a ses problèmes. Le shériff (John Wayne, qui, même s'il faut le redire, est une vrai légende), plutôt carré lorsqu'il s'agit de son métier, en voit de toutes les couleurs avec la jeune femme (la belle Angie Dickinson) qui vient d'arriver, qui elle-même cherche à refaire sa vie. L'ivrogne (Dean Martin, tout en justesse) aimerait arrêter de boire, et se servir de ses colts comme autrefois. L'infirme (Walter Brennan, des plus touchants et amusants) se sent inutile. Le jeune homme arrogant (Rickie Nelson excellent) ne pense qu'à sa vie et à sa paye.

Bien entendu, il ne faut pas croire que l'ambiance du film est lourde. La volonté d'Howard Hawks était de raconter une histoire populaire, ce qu'il réussit parfaitement, tant le film se veut ecclectique. De l'action, de l'émotion, du romantisme, de l'humour et même une séquence musicale. On ne peut s'ennuyer un seul instant, pour peu que l'on s'intéresse un tant soit peu au Cinéma. Divertissement n'est donc pas synonyme de futilité. Au final, Howard Hawks signe un western des plus divertissants, dont la simplicité apparente s'avère trompeuse. Une œuvre qui continuera à traverser le temps.

Ma scène culte:

Allez, l'attaque de la ferme à la fin du film. Très divertissante, c'est vraiment la scène où tout se résout enfin. Le tout dans un festival de fusillades, d'explosions et... de bonheur.

 

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 20:16

Viggo Mortensen et Naomi Watts. Metropolitan FilmExport

Ce mystérieux chauffeur représente toute la fascination qu'exerce ce milieu dangereux sur la jeune sage-femme.

Synopsis:

Le soir de Noël, à Londres, une jeune fille meurt lors de son accouchement. Elle ne laisse derrière elle qu'une petite fille, et un journal intime. Anna, l'infirmière qui l'a faite accoucher, cherche à retrouver sa famille, mais le journal est écrit en russe, et bien que sa famille ait immigré de Russie, elle n'en comprend pas un mot. Son enquête va cepandant finir par la mener au cœur de la mafia russe, les Vori'v'zacone, où violence et prostitution sont les principales activités.

Mon avis:

Bienvenue (encore que l'on pourrait se poser des questions quant à la justesse du mot) dans l'univers mafieux de David Cronenberg. Dès la scène d'ouverture, avec un égorgement dont la caméra ne rate pas le moindre mouvement de couteau, ni la moindre goute de sang, on ne se fait pas d'illusions sur la suite de l'intrigue : violence et ambigüité, seront les maîtres mots de ce film qui refuse tout manichéisme. Ici, le plus violent des parrains a des allures de bon papy et la plus innocente des infirmières éprouve une certaine fascination pour le milieu pourrait-on dire.

Un scénario des plus malins donc, dans lequel on finit par perdre la notion du bien et du mal. Ainsi même le plus déséquilibré des psychopathes (Vincent Cassel, tout bonnement génial) apparaît comme touchant au détour de certaines scènes. L'exemple le plus frappant reste tout de même ce chauffeur (Viggo Mortensen dans ce qui est pour moi son meilleur rôle), dont on ne sait pas quelles sont les véritables motivations. Quant au spectateur, il est certainement la plus trouble des figures de ce monde, exprimant donc de l'affection pour chacun des personnages principaux.

Vient ensuite l'aspect le plus difficile du film, caché au début derrières les notes envoutantes du violon russe.  La violence du film se fait sans armes à feu. Ce qui la rend plus dérangeante. Ici on ne se contente pas de voir un homme mourir, on le voit agoniser. A ce titre, deux scènes sont très représentatives. Celle où une jeune fille sans défense déstinée à devenir prostituée se fait presque violée, et la scène du sauna, où Nikolaï, le chauffeur, affronte nu deux personnes. Dans chaque scène une personne très vulnérable, pour différentes raisons, devient victime de ce monde opressant.

Au final, on ressort boulversé de ce film qui ne nous aura pas pris par la main, pour nous montrer la réalité de la violence.

Ma scène culte:

La fin, qui laisse le spectateur perplexe. Bien qu'en apparence tout soit résolu, on s'interroge toujours sur le pourquoi du comment. Quelles sont finalement les vraies motivations de chacun des personnages? A méditer.

 

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 12:43

On ne peut rien contre l'instinct maternel : c'est le plus fort de tous (surtout avec un joli pistolet) !

Synopsis:

Un clochard mangeur de carottes voit une femme enceinte se faire poursuivre par une bande de tueurs. Il la sauve (révélant un talent sans limites pour la tuerie) et la fait accoucher. Mais cette derniere meurt, et il se retrouve avec un bébé sur les bras et un tueur à gage au cul bien déterminé à récupérer le mioche.

Mon avis

Depuis un bout de temps déjà j'avais un sacré fantasme au cinéma (et non ce ne pas un porno avec Natalie Portman et Nina Persen) : un film d'action qui enchaînerait les scènes les plus folles à un rythme effréné, sur une musique rock, le tout sans se prendre au sérieux un seul instant ! J'avais cru voir ce film en Die Hard 4, mais celui ci ne comporte pas assez d'auto-dérision, la faute à un scénario qui joue sur les peurs post-11 septembre et qui s'y croit trop (ça n'empêche pas que j'ai adoré le film, ne nous méprenons pas).

Je restais donc sur ma faim, jusq'à ce que tadam... un film sorti presque dans l'anonymat (personne autour de moi ne le connaît !) attire mon attention. Et là, la claque du siècle ! Tout ce dont j'avais toujours rêvé était dans Shoot em up ! Il faut dire que je trouve ce film vraiment unique. Pas un seul moment ça n'arrête. En guise de scène d'exposition un gros plan sur Clive Owen (génial, on y reviendra) qui mange une carotte. C'est tout. Après les personnages s'aggrippent à leurs flingues pour ne plus les lâcher! Ça tire, ça saute, ça glisse, ça tue et ça détruit dans tous les sens. On s'arrête le temps d'une vanne bien sentie ("c'est ce que j'appelle tirer un coup"), et ça repart à 100 à l'heure.

Apparaît alors la fille (Monica Belluci sublime), et l'on pourrait se dire que c'est l'occasion de balancer des émotions mièvres, histoire de prendre une pause, mais non il ne faut pas rêver! J'ai beaucoup ri durant le film, non pas à cause du n'importe quoi des scènes, mais justement à cause de la totale absence de sérieux de ces scènes toutes plus folles les unes que les autres, qui invitent le spectateur à se laisser aller et à ne pas se prendre la tête. Pour preuve, l'arme favorite de Clive Owen est ... une carotte.

D'ailleurs, il faut saluer les acteurs, qui sont tous des superstars, et qui ne le font pas sentir durant tout le film étant donné leur auto-dérision. Ainsi Clive Owen est extra en "justicier" mystérieux et râleur, Monica Belluci sait user de ses charmes sans jamais tomber dans le vulgaire ou dans le mièvre, et Paul Giamatti impressionne dans son rôle de tueur fou. Comme son titre l'indique Shoot em up s'apparente à un shoot'em up, et m'a cloué sur mon fauteuil, mort de rire et euphorique.

Mince, on devrait faire plus de film comme ça !

Ma scène culte:

Le film tout entier est culte ! Mais s'il y a bien une scène que j'adore c'est la course poursuite, rapide et mortelle, et qui finit sur une morale bien en accord avec le code de la route : "Fallait pas attacher sa ceinture".

 

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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 19:27

Jim Carrey et Kate Winslet. United International Pictures (UIP)

En s'enfonçant dans ses souvenirs Joël va retrouver tout ce qui faisait sa flamme pour Clémentine. (cette scène n'est pas dans le film, elle a été coupée au montage).

Synopsis:

Joël est un homme très introverti, mal dans sa peau, et mélancolique. Il vit pourtant avec Clémentine, une jeune fille qui est tout son contraire, c'est à dire extravertie et impulsive. Il est heureux auprès d'elle. Cependant, son bonheur s'envole en fumée le jour de la St Valentin, alors qu'il se rend au travail de Clémentine pour lui offrir son cadeau. Lorsqu'il s'approche d'elle, elle ne le reconnaît pas. Il apprend plus tard, qu'elle l'a effacé de sa mémoire. Complètement détruit par cette nouvelle, Joël décide de subir le même traitement afin de l'oublier lui aussi, pour ne plus souffrir. Mais au fur et à mesure que ses souvenirs disparaissent, il s'aperçoit qu'il y tient plus que ce qu'il ne s'imaginait. Et qu'il éprouve toujours des sentiments pour Clémentine...

Mon avis:

Eternal Sunshine of the spotless mind est la plus belle histoire d'amour que l'on m'ait jamais racontée, que ce soit au cinéma ou dans un livre.

Cela vient en partie de l'originalité que lui confère l'excellent Michel Gondry : une grande partie du film se déroule dans la tête de Joël, au milieu de ses souvenirs. Cette idée géniale donne lieu à des situations des plus insolites, tel le lit au milieu de la plage, la pluie dans la maison, ou bien un Jim Carrey de la taille d'un enfant de 4 ans.

Pourtant, le film ne tombe jamais dans le burlesque, ou même dans la simple comédie. Il  plane même tout au long de ce voyage fantastique dans la tête d'un amoureux, une atmosphère mélancolique, voire triste. Après tout, Joël n'est qu'un pauvre homme malheureux, dont le seul rayon de soleil dans la vie est Clémentine. Et même si celle-ci a préféré l'oublier, lui veut la garder, ne serait-ce qu'en tant que simple souvenir...

Enfin, dernière qualité, mais non la moindre, les acteurs. Jim Carrey et Kate Winslet forment un couple formidable. On sent entre eux une réelle complicité, qui donne envie au spectateur de croire à leur idylle. De plus Jim Carrey impressionne dans ce rôle à contre-emploi, qu'il interprète avec justesse, et qu'il sait rendre touchant et attachant. Quant à Kate Winslet, elle est tout bonnement géniale dans ses éclats de joie, de colère, de tristesse (et elle est terriblement belle avec ses cheveux bleus ou rouges).

Laissez-vous tenter par ce voyage unique, dont vous ressortirez à coup sûr boulversés. Vraiment la plus belle histoire d'amour...

Ma scène culte:

La scène d'ouverture, qui est tout à fait touchante, où Jim Carrey surprend avec son air de chien battu, et où Kate Winslet est resplendissante de bonne humeur.

 

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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 18:35

David Carradine et Uma Thurman. TFM Distribution

Le duel au sommet entre Bill et la mariée. Un face à face d'anthologie.

Synopsis:

La mariée poursuit sa terrible quête de vengence, afin d'atteindre et de tuer Bill. Mais les choses ne vont pas être tout aussi simples pour elle.

Mon avis:

Il faut savoir que ce volume 2 est beaucoup plus léger en ce qui concerne la violence que son prédécesseur. Bien que continuant ses références aux films d'arts martiaux de Hong Kong (on pense à la séquence d'entraînement chez le maître Pei Mai, vieux chinois tout droit sorti d'un manga), Tarantino a voulu laisser une place plus importante à l'émotion. Ainsi, il laisse entrevoir les faiblesses de La mariée, la rendant plus humaine, alors qu'elle n'était qu'une furieuse machine à tuer dans le volume 1. Cela peut surprendre, voire repousser au début, mais lorsque l'on revisionne ce film, on s'aperçoit que le réalisateur s'en sort plutôt bien (sans aller jusqu'à nous arracher des larmes). Cependant n'allez pas croire que le rythme du film en pâtit. Les combats sont toujours de la partie, ainsi que l'incroyable beauté des images.

Personnellement, j'ai préféré le volume 1, mais je pense que cette suite mérite bien ses 4 étoiles.

Ma scène culte:

Le superbe (mais trop court) combat contre Bill. Cette scène est extrêmement inventive. Tarantino a vraiment un sacré sens du style. Les protagonistes s'affrontent, assis sur leur chaises. Excellent.

 

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 14:14

Lucy Liu et Uma Thurman. TFM Distribution

Un véritable sens du style et de la composition se dégage de Kill Bill.

Synopsis:

Membre du groupe de tueurs professionnels "Les Vipères assassines", Black Mamba décide de tout quitter pour se marier. Mais Bill, le chef du groupe, ne voit pas les choses d'un bon oeil. Il fait donc irruption pendant la cérémonie de mariage avec ses tueurs, massacre les invités, et loge une balle dans la tête de la mariée, alors enceinte. Mais celle-ci survit, plongée dans le coma.

4 ans après elle se réveille, et n'a qu'une seule envie, se venger. Son objectif : tuer les quatre membres qui ont participé au carnage, et surtout, tuer Bill.

Mon avis:

Kill Bill... L'alliance de ces deux mots sonne rudement bien. Elle suffit à elle seule à donner le ton du film : une œuvre stylisée à mort (c'est le cas de le dire). Quentin Tarantino donne à son film une esthétique fascinante, et unique en son genre. Le sang coule à flot (les mort deviennent de véritables arrosoires), sans pour autant choquer, au cours de combats au sabre hallucinants et gigantesques. La photo est des plus soignées, donnant lieu à des images magnifiques, comme un affrontement d'ombres sur fond bleu. La musique est excellente, empruntant aussi bien à l'univers du western spaghetti, qu'à celui des films de Hong Kong. Mélangez le tout et vous obtiendrez des séquences d'anthologies. Ajoutez une certaine audace (scènes en noir et blanc, et même une sous forme de manga), vous aurez Kill Bill !

Un film comme on en voit peu! Tarantino a voulu son film comme un immense hommage aux films de hong Kong, il en a fait un chef-d'œuvre unique!

Ma scène culte:

Le duel final face à O-Ren Ishii, qui reprend toutes les qualites du film, à savoir des images superbes avec une Lucy Liu majestueuse au miliueu de la neige, une musique digne des westerns de Sergio Leone, et un combat splendide.

 

 

 

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 12:08

L'affiche est aussi fascinante, poétique (et quelque peu dérangeante), que le film.

Synopsis:

Enfermé dans sa chambre d'hôtel, assis devant la télé, la rockstar Pink Floyd repense à sa vie. Passé, présent et délires s'emmêlent dans son esprit torturé, hanté par "le mur". Le tout au son de la musique de Pink Floyd (le vrai groupe cette fois).

Mon avis:

Il est des films que l'ont ne peut décrire, et qui sont uniques en leur genre. The wall en fait à coup sûr partie.

On pourrait le réduire à un simple clip géant d' 1h 40, ou à un trip de hippies totalement shootés, mais ce serait réellement réducteur. Car ce film possède de réels messages à transmettre. Parabole du nazisme (avec ce dictateur inhumain et ses marteaux), critique virulente de la guerre, et du système d'instruction, métaphore de la folie... les interprétations différentes sont légions.

D'ailleurs ne vous attendez pas à tout comprendre du premier coup. Mais cela n'entâche aucunement le plaisir que l'on prend à le voir. En effet, même si le sens de certaines images nous échappe (je pense surtout à la dernière qui m'intrigue énormément), leur beauté nous fascine. Des séquences d'animations s'enchaînent avec des séquences filmées, toutes plus belles les unes que les autres. Bob Geldof qui joue Pink, est fabuleux dans son rôle d'homme fou et torturé (il faut le voir saccager sa chambre).

Et bien sûr il ne faut pas oublier de parler de la musique. Toutes les chansons, tirées de l'album "The wall", sont fantastiques avec des classiques comme "Another brick in the wall (part II)". De plus la signification de ces chansons devient un peu plus clair grâce aux images. Bref, il faut avoir vu ce film au moins une fois dans sa vie.

Chef-d'œuvre cultissime qui vaut plus qu'une simple brique dans le mur.

Ma scène culte:

C'est très dur de choisir pour ce film. Je pense tout de même que je vais choisir la séquence rythmée par "Another brick in the wall (part II)", où l'on voit tous les gamins passer au hachoir, ou marcher en rangs comme des prisonniers, avant de se rebeller. Que de frissons.

 

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 16:24

Une scène d'ouverture particulièrement troublante. Le film hélas ne m'a plus touché après cela.

Synopsis:

L'histoire d'une jeune actrice, ratée, forcée de jouer dans des films pornographiques. Elle est mariée à un mari dépressif, et vit une histoire d'amour à part, avec un photographe, lui-même condamné à prendre des photos érotiques pour le compte de personnes riches, appartenant à une sorte de mafia.

Mon avis:

Je n'aime pas trop dire que je n'ai pas aimé un film, surtout quand celui-ci est considéré comme un chef-d'œœuvre. Mais mieux vaut être honnête, et L'important c'est d'aimer m'a déçu. L'histoire me semblait intéressante et je m'attendais à un film d'amour, tragique. Un film qui procure des émotions, quoi ! Au lieu de ça je me retrouve face à un enchaînement de scènes, de jeux d'acteurs, et de dialogues, que je n'ai pas compris. J'ai même trouvé le tout (ce n'est que mon avis) un peu prétentieux, comme si Andrej Zulawsky (le réalisateur) ne destinait son film qu'à une certaine élite d'artistes (je pense notamment à la scène où Dutronc se maquille en clown : symbolisme trop appuyé). Cependant j'avoue que les acteurs sont excellents, Romy Schneider en tête. Alors peut-être que je suis un peu idiot sur les bords, mais dans tous les cas sur le moment, je n'ai pas apprécié (mais je conçois que d'autres adorent ce film).

Le cinéma est une affaire de goûts et de couleurs après tout...

Ma scène culte:

Même si dans l'ensemble, le film ne m'a pas emballé, il y a tout de même une scène qui sort du lot. C'est évidemment la première scène, où Romy est obligée à contre-cœœur de jouer une scène porno. La voir supplier au photographe d'arrêter de prendre des photos est réellement bouleversant. Quel dommage que le reste du film ne soit pas à la hauteur de cette scène.

 

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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 19:32

Une grimace que le loup de Tex Avery n'aurait pas renié! Ahouuuuuu!

Synopsis:

Stanley Ipkiss est un modeste employé dans une banque. Timide et peu sûr de lui, il se laisse marcher sur les pieds, et se fait manipuler par un grand nombre de personnes (de sa collègue jusqu'à ses garagistes). Il a deux passions dans la vie : les cartoons (notamment ceux de Tex Avery) et Tina Carlyle, une cliente qu'il vient de rencontrer (mais qui s'intéresse peu à lui). Sa vie change le jour où il trouve un masque en bois dans la rivière: dès qu'il le met il se transforme en homme vert issu des cartoons les plus fous, et qui lui permet de réaliser ses rêves les plus secrets!

Mon avis:

Grand hommage aux cartoons de Tex Avery (l'appartement de Ipkiss est bourré de références, et la scène où The Mask se met à siffler Tina Carlyle est tout droit tirée d'un cartoon de Droopy), The Mask est un des films les plus drôles que j'ai jamais vus. J'ai beau le connaître par cœœur, à chaque fois que je le mets, je suis mort de rire. C'est surtout grâce à Jim Carrey, qui, pour jouer ce rôle, s'est complètement lâché ! Eh oui, même si l'élément principal (le Masque) est créé par ordinateur, tout le film n'est pas fondé sur ses effets spéciaux ! Il y a un acteur derrière tout ça qui prête sa voix (une voix changeante qui prend tous les accents) et son corps (qui adopte une démarche so stylish). En bref, Jim Carrey porte le film sur ses épaules quand il est le Mask. Et c'est ce qu'on pourrait reprocher au film: les scènes où Stanley est normal ont parfois tendance à traîner. Mais le film mérite amplement ses 4 étoiles, et ce n'est pas ce petit défaut qui va tout pourrir.

En un mot: Splendiiiiiiiiiiiiiide!!!

Ma scène culte:

Ah ben tiens, c'est la scène de l'arrestation dans le parc évidemment. Pour faire simple vous y verrez : un Mask congelé, un inspecteur énervé, un poulet en caoutchouc, un bazooka, une photo olé-olé de la femme de l'inspecteur, et une bande de flic danseurs!

 

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 19:59

Des images sublimes composent ce grand film. Tout un art.

Synopsis:

Aux États-Unis, au début du siècle dernier, le héros de la ville de Savannah se nommait Ranolph Junuh. Il était alors le plus grand joueur de golf du moment, remportant de nombreux prix, battant tous les records. On lui promettait un grand avenir, aussi bien dans sa carrière sportive, que dans sa vie amoureuse avec Adel, fille d'un grand propriétaire de terrains de golf. Mais en 1917, les États-Unis décident d'aller porter secours à la France contre l'Allemagne. Junuh est envoyé sur le front. Il en rentre traumatisé, ayant perdu tout goût pour la vie.

En 1928 survient le grand crack boursier. Savannah n'y échappe pas et la plupart de ses habitants sombrent dans la misère. C'est le cas du père d'Adel, qui ne supportant pas sa pauvreté, se tire une balle dans la tête. Pour honorer la mémoire de son père elle décide d'organiser un grand match de golf d'exhibition qui opposera Bobby Jones, Walter Hagen, et Ranolph Junnuh. Mais ce dernier, devenu alcoolique, refuse de toucher à nouveau le moindre club de golf. C'est alors qu'arrive Bagger Vance, un homme excentrique qui se propose d'être son caddie pour seulement 5$...

Mon avis:

La légende de Bagger Vance a beau parler de golf  il ne faut pas être obligatoirement golfeur pour apprécier le film. Bien que l'on y décèle une déclaration d'amour à ce sport, le golf est ici utilisé comme une métaphore de la remise en question. "Le seul sport où l'on s'inflige des pénalités" dit un jeune garçon. Un peu comme dans la vie, où nos erreurs nous suivent toujours. Cependant au golf comme dans la vie, on se remet toujours en question pour avancer toujours plus loin.

Chef-d'œœuvre injustement méconnu de Robert Redford (on lui préfère L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux), Bagger Vance se distingue par des images sublimes (l'enterrement du père d'Adel, au soleil couchant), qui sont accompagnées d'une musique aussi envoûtante que touchante. Les scènes sont drôles ou tristes, mais on y décèle toujours de l'espoir (et ça fait du bien je vous l'assure). Les acteurs quant à eux jouent aussi bien sur le fairway que sur le green, nous livrant des interprétations magnifiques. Will Smith dans le rôle de Bagger Vance passe sans effort d'une attitude légère et presque insouciante à un air plus grave lorsqu'il s'agit d'aider un Matt Damon au comble du désespoir.

Il faut absolument voir ce film au moins une fois dans sa vie.

Ma scène culte:

La scène où Junnuh retrouve sa balle dans un bois, mais retrouve également ses vieux démons et commence à perdre, à nouveau, tout espoir. C'est alors que Bagger Vance vient l'aider...

 

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