Malgré la fascination et l'empathie que l'on a pour Alex, il reste dérangeant. Notamment dans ce bar où il boit avec ses droogs pour s'exciter.
Synopsis:
Alex est un jeune homme qui a deux passions dans sa vie : la musique de Beethoven, et la violence. Ainsi, tous les soirs, il sort avec ses droogs (sa bande), et passe son temps à tabasser, voler, et violer... Un soir il finit par commettre un meurtre. Capturé, il est envoyé en prison. Là, il se propose de servir de cobaye à une expérience qui devrait éliminer toute pulsion violente chez l'être humain. L'expérience réussit... mais rend Alex complètement incapable de se défendre. Il est libéré, mais dehors, ses anciennes victimes réclament vengeance.
Mon avis:
Ce n'est jamais facile de parler d'un film de Kubrick. Un court paragraphe ne saurait être exhaustif, tant ses films sont complexes.
Orange Mécanique traite du thème de la violence et surtout de la question : "Peut on vivre sans la violence?" Le film ne livre pas de réponse clair à la question, puisque lorsqu'il est violent Alex n'engendre que la souffrance des autres, mais lorsque ses pulsions sont supprimées, les autres en profitent pour se venger.En vérité il existe de multiples interprétations, on pourrait en trouver des dizaines tant le film est riche.
Côté spectacle, Kubrick réussit à instaurer un certain malaise lors des scènes violentes (alors qu'il n'y a aucune goutte de sang). D'un autre côté, le film contient aussi certains moments d'humour (très noir cependant). Le parti pris de raconter le film du point de vue d'Alex, fait que le spectateur ne peut s'empêcher d'apprécier le héros, alors qu'il commet des atrocités. C'est également dû au jeu parfait de Malcolm McDowell (son regard est sidérant).
Il faut voir le film pour bien comprendre.
Ma scène culte:
La dernière scène, qui je trouve termine le film de façon extra. Elle est réellement digne de tout ce que l'on a vu jusqu'ici.